Prise de pouvoir – Gynarchie – Partie 5

Aussitôt passé la porte une odeur très spéciale envahit immédiatement les narines de Michel. Une odeur forte rappelant celle de la transpiration ajoutée à une forte odeur alimentaire très désagréable. Dans le couloir, Michel tourne subitement la tête à droite, sa vue étant interpellée au travers d’une grande vitre par un spectacle hors du commun. Deux rééducatrices avec sifflets et cravaches s’activent à faire travailler au sol une dizaine d’hommes entièrement nus, portant des bas féminins et chaussés de baskets. L’une d’entre elles, souriante, fière et dominatrice a posé sa chaussure sur la tête d’un malheureux comme si elle allait lui écraser pour le contraindre à première vue à continuer une séance de pompes bien qu’il paraisse totalement épuisé.

Un peu plus loin spectacle identique dans une très grande salle ressemblant à un immense gymnase mais cette fois les détenus paraissent circuler à toute vitesse sur un parcours tracé au sol avec des indications peintes . Nus et porteurs d’énormes sacs à dos lourdement chargés ils se déplacent au pas de gymnastique au milieux des hurlements des rééducatrices  porteuses de grands fouets à chien en cuir frappant tantôt le sol tantôt les jambes pour faire maintenir semble t’il la bonne cadence. Un homme épuisé au sol est frappé à plusieurs reprises par une femme très en colère qui se charge de le remettre en piste aussitôt en hurlant et en le frappant de ses pieds.

Sans ouvrir la bouche et en pointant du doigt, Clara indique à Michel qu’il va pouvoir maintenant manger lui désignant du doigt la salle d’alimentation réservée aux détenus. Michel se dit qu’il va enfin pouvoir se délecter car il est resté l’estomac vide depuis ce matin. 

Il aperçoit alors un homme à genoux solidement attaché au mur par le collier relié à une courte laisse en métal, ses bras sont croisés et serrés dans le dos mangeant à même le sol dans une gamelle en métal, une rééducatrice le surveillant. La femme très belle est debout jambes écartées, hautaine et magnifique parcourant une revue de mode. Ses deux pieds chaussés de splendides baskets de couleur sont placés à hauteur du visage du détenu comme pour mieux le dominer.

Elle s’adresse à lui : « Plus vite pour bouffer 50458, espèce de déchet ! il te reste une minute sinon on va en salle de discipline !! Demain matin à 7h00 parachutisme pendant deux heures » et une voix faible lui répond : « Oui Cheffe merci Cheffe ». Simultanément et en souriant elle lui applique sa chaussure sur le crâne avec rage pour le faire accélérer.

Michel est à son tour accroché au mur et une femme en blouse blanche paraissant appartenir à la structure place devant son nez un récipient en aluminium usé et à peine lavé dans lequel elle verse deux grosses louches d’une sorte de bouillie épaisse blanchâtre et tiède dégageant une odeur forte. Le lien d’attache est si court que Michel pour manger va devoir tirer sur la courroie comme un fou afin de pouvoir atteindre la gamelle ce qui parait beaucoup amuser Clara qui en rigole.

Clara : » 62610 tu as 6 minutes chrono pour me vider ta gamelle, si refus ou dépassement de durée tu seras lourdement sanctionné. C’est une texture alimentaire spécialement étudiée pour l’alimentation variée et saine des rééduqués. Elle contient viande, poisson, légumes et laitages. Ici pas de variation de menu pour les déchets comme toi, c’est la pâtée comme pour les animaux de compagnie. Tu mangeras ça trois fois par jour et ici quand on est pas content de la nourriture on va directement en salle de discipline ou au frigo ».

Au bout de 6 minutes Michel n’a consommé qu’une petite moitié de l’infâme mixture et est prêt à vomir. Voyant cela, Clara de son pied droit lui écrase le visage dans le récipient et termine de lui barbouiller le visage de nourriture. 

Clara tirant Michel par l’oreille avec ses ongles le détache aussitôt :

» Tu as gagné !! Tu resteras comme ça jusqu’à demain, et tu pourras te lécher dans la nuit, interdiction formelle de t’essuyer le visage et tu seras menotté et attaché pour dormir. Demain si tu ne manges pas tu iras directement en salle de discipline. Et quand je donne un ordre je dois aussitôt entendre Oui Maîtresse Cheffe Clara ! «

Michel comme un automate répond : » Oui Maîtresse Cheffe Clara ! »

Michel est dans un bateau qui coule à pic, il n’arrive plus à comprendre et traverse un cauchemar. Clara en furie, cravache en main, le traine par le collier avec vigueur jusqu’aux cellules. Il sera dans la numéro 23 déjà occupée par un rééduqué puisqu’un numéro de matricule  sur cadran électronique est affiché au dessus de la porte . Une lumière au néon extrêmement violente inonde la pièce. Le rééduqué présent se précipite vers Clara pour lui baiser aussitôt les pieds, il semble en effet que ce soit un rituel obligatoire. Un rééduqué croisant une rééducatrice doit immédiatement se prosterner à ses pieds. Croiser une cadre sans respecter ce rituel et c’est immédiatement une sanction exemplaire. Chaque détenu possède une paillasse sans oreiller et non nominative. Michel est solidement attaché au radiateur avec des menottes et ne peut donc pas s’allonger. Clara ferme la porte avec violence et prévient Michel : » A partir de demain ça va chauffer je te préviens, ton dressage commence et tu vas en baver ! » 

Une grosse caméra infrarouge laisse entendre que jour et nuit les rééduqués présents sont filmés par des gardiennes lesquelles nous le verront sont particulièrement dures. A 20h00 une sirène stridente retentit annonçant l’extinction des feux. Michel plongé dans l’enfer ne peut retenir ses larmes. Qu’a t’il donc fait pour en arriver à ce stade. Le régime ici semble être encore plus dur que dans les forteresses de l’OFG.

Trois heures plus tard alors qu’il lui est impossible de fermer l’oeil, il comprend que son voisin d’infortune qui n’a pas ouvert la bouche une seule fois  s’approche doucement de lui sans un mot. Comme le ferait un animal rampant et menaçant ce dernier n’arrête pas de soupirer et renifler comme un gros reptilien essayant de venir sentir les fesses et le sexe de Michel entièrement nu. Dans l’impossibilité de se défendre ou de protester, Michel subit. 

Michel apprendra plus tard que le choix de la cellule 23 n’est pas lié au hasard. Le détenu ordinairement placé en cellule 23 est un homme en rééducation depuis plus de deux ans classé l’an dernier dans la brigade  dite des pervers. Trop heureux de se voir livré ainsi une nouvelle victime désarmée il passera une nuit presque complète à se régaler de Michel placé là à titre punitif.

Ce n’est que vers le matin à 3 heures que Michel réussit à fermer l’oeil. A 7h00 retentit à nouveau la terrible sirène accompagnée aussitôt de bruits de pas et conversations à voix haute. La porte de la cellule une fois ouverte, c’est une femme assez grande vêtue et chaussée comme toutes les rééducatrices du centre qui hurlant saisit le compagnon de la cellule 23 par le collier. Michel comprend que cette femme est sans aucun doute la rééducatrice en charge du pervers. Le rééduqué est immédiatement attaché au bout d’une longue laisse et prend un bon coup de cravache sur ses fesses déjà très marquées  et à première vue sans raisons. 

La rééducatrice : » Plus vite 65250 !! Direction salle de gymnastique pour trois heures de travail au sol. Aujourd’hui c’est Myriam qui anime la séance, et avec elle tu le sais tu as intérêt à obéir et à écouter. Tu es dans son collimateur. On passe d’abord à l’alimentation et au casier d’équipement pour baskets, collants et plug. Tu te dépêches sinon ça tombe !! Tu as eu de la chaire fraîche toute la nuit maintenant au travail !!

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