Le Bondage

Le bondage est une des pratiques sadomasochistes les plus répandues. C’est une pratique qui est aussi utilisée dans la vie vanille. Les grands magazines féminins en parlent, parfois les couples vanilles (à la sexualité dite classique) pratiquent le bondage sans forcément en connaître le nom. Le bondage a d’ailleurs été mis en lumière suite à la sortie de la trilogie 50 nuances de Grey.
Les pompiers londoniens ont même noté une forte hausse des accidents liés aux menottes et se demandent s’il n’y a pas un effet 50 shades. (Source : http://www.bfmtv.com/international/londres-fantasmes-nes-50-nuances-grey-inquietent-pompiers-569854.html)
Il serait intéressant de faire une étude sur les quincailleries afin de savoir si les ventes de cordes ont explosées depuis…

 

Revenons-en au bondage.

Pour commencer, le bondage est la lettre « B » du BDSM « Bondage, Discipline, Domination, Soumission, Sado Masochisme ».
Cette pratique consiste à attacher son partenaire lors d’un rapport sexuel, ou lors d’une séance BDSM. Nous rappelons que les rapports sexuels ne sont pas obligatoires dans une relation Domination/soumission.
En Français, nous pourrions traduire bondage par « servitude », mais les pratiquants utilisent le terme anglophone.
Le bondage, ou l’art des liens, consiste donc à immobiliser son partenaire afin de le soumettre, d’exacerber son plaisir et de le faire lâcher prise.

Pour s’attacher, les débutants, ou les vanilles, pourront utiliser des menottes, une écharpe, un foulard, une cravate ou des cordes. Lier pieds et poignets de leur partenaire sans prendre trop de risques.
Si vous souhaitez aller plus loin dans l’art des liens et vous lancer dans une pratique plus artistique, il faut avant tout savoir que cela ne s’improvise pas.
Veillez à suivre un apprentissage pour bien ligoter votre partenaire pour pratiquer le bondage en toute sécurité. Il est possible de suivre des tutoriels sur Internet pour débuter, de lire des ouvrages sur le sujet ou même de prendre des cours afin de devenir un véritable pro.
Lors de la pratique, pensez à garder une paire de ciseaux à proximité au cas où vous auriez besoin de rompre les liens rapidement.

Lorsque nous parlons d’encordage, nous parlons donc de bondage mais aussi de Shibari.

Quelle différence entre bondage et Shibari ?

Les deux termes sont synonymes, cependant il y a quand même une nuance. Lorsque nous parlons de Shibari des notions plus artistiques et plus techniques entrent en jeu. On parle d’art des liens, et non plus simplement d’attacher son partenaire. Le Shibari nécessite une véritable maîtrise de l’encordage sans forcément que cela soit dans un but érotique. Il y a même des performances de Shibari. Et le Shibari ne se pratique qu’avec des cordes, on ne parle jamais de Shibari lorsqu’on menotte son partenaire aux barreaux du lit.

Le Shibari nous vient du Japon, une technique de ligotage que nous avons emprunté aux arts martiaux. Cette pratique était initialement prévue pour torturer les prisonniers, et est entrée petit à petit dans les jeux érotiques, notamment sadomasochistes.

Le mot Shibari (bondage japonais) signifie « attaché, lié ». Il est possible d’attacher une partie du corps : ventre, cuisse, seins, ou d’immobiliser complètement le sujet dans des positions plus ou moins confortables. A première vue on pourrait se demander comment la personne ligotée, qui n’a plus aucune maîtrise de ses mouvements peut prendre du plaisir. Le plaisir est en fait dû à la tension des cordes et peut varier en fonction de sa position. Les cordes ne sont pas placées au hasard, elles sont là pour stimuler des centres d’énergie et points précis du corps comme lors d’une séance de shiatsu. Vous comprendrez donc qu’on est loin du bondage « grand public » où il suffit juste de se munir d’une paire de menottes en fourrure. Vous comprendrez également la nécessité de suivre une formation avant de vous lancer. Sans formation, vous risquez au mieux de faire ressembler votre partenaire à un rôti, au pire de le tuer. Nous ne saurons donc que vous conseiller d’être prudent, ce n’est pas une pratique à prendre à la légère.

Quelques conseils pour bien débuter

  1. Prévoyez un « safeword », le mot d’alerte pour mettre un terme au jeu. Ce mot sera utilisé par le ligoté pour informer le « ligoteur » qu’il a atteint ses limites ou qu’il se sent mal et ne veut pas continuer.
  2. Prévoyez des ciseaux ou un couteau, ou n’importe quoi qui vous servira à couper les liens rapidement en cas de danger ou de problème.
  3. Privilégiez les cordes en coton ou en chanvre pour ne pas abîmer la peau de votre partenaire.
  4. Ne laissez jamais la personne ligotée seule et sans surveillance, restez vigilent tout au long de la séance.
  5. Entraînez vous à faire des nœuds avant de pratiquer sur une personne.
  6. Comme dans toutes pratiques BDSM, pas de drogue et pas d’alcool avant la séance.

2 réflexions sur “Le Bondage”

  1. Ping : Petit lexique des pratiques BDSM – Récit BDSM

  2. Le vrai BDSM est difficile à trouver comme partenaire ma compagne est soumise et impossible de trouver un maître réel et pratiquant le sm

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