Prise de pouvoir – Gynarchie – Partie 10 – Fin

Les mois passent et Michel franchit avec succès plusieurs étapes dans son parcours de dressage. Cheffe Carla est très dure au quotidien mais Michel remarque au fil du temps qu’elle est juste dans ces décisions et qu’elle sanctionne bien souvent à juste titre. Michel a eu l’occasion en 9 mois d’être puni à de nombreuses reprises dans la salle de discipline et comme d’autres il a plié face aux directives journalières. Ayant fait beaucoup de sport durant sa jeunesse il est endurant et assez performant ce qui n’est pas fait pour déplaire à sa rééducatrice. Il ne prête plus grande attention à la nourriture, avant tout il souhaite ne pas être trop souvent maltraité. Michel a vécu des périodes durant lesquelles sa Cheffe manifestait un très mauvais caractère. En conséquence pendant plusieurs semaines elle a fait de Michel son souffre douleur. Tout est ensuite rentré dans l’ordre. Sa Cheffe alterne les périodes durant lesquelles elle enferme son rééduqué avec de fortes têtes ou au contraire avec des déchets devenus très souples, totalement matés et dressés. Michel a eu droit deux fois de suite à deux heures d’électro punition  lorsque sa Cheffe  avait des sauts d’humeur.

Un soir dans une cellule par le plus grand des hasard il réussit à parler à voix basse avec un occupant partageant avec lui l’espace de repos. Communiquer entre détenus est chose strictement interdite par la direction du centre, toutefois à condition d’être très prudent, il est à priori possible d’échanger. Un soir donc, le matricule 62018 que Michel avait vu lors d’exercices collectifs semblait vouloir se confier. Michel par prudence se contenta de le laisser parler car ce rééduqué pouvait très bien être un agent de l’OFG. 

« J’ai pu obtenir des informations sur la situation politique à l’extérieure grâce à un détenu qui est entré il y a une semaine à peine et lui aussi condamné à trois ans. Je lui ai expliqué les conséquences s’il se faisait surprendre. Il semblerait que le régime politique soit en grande difficultés. En effet, un certain nombre d’institutions internationales qui avaient  du quitter le pays et en collaboration avec deux grandes puissances font pression au quotidien sur les instances parlementaires et la gouvernance d’Euroland pour mettre hors jeu l’OFG et sa politique. Il semblerait que ce soit la panique chez ses dames dans l’univers de la gynarchie. Plusieurs régions abritent maintenant des associations de défense des droits masculins, au départ basées à l’étranger elles se développent maintenant même à Paris. Il m’a parlé de plusieurs grandes manifestations d’ouvriers esclaves en révolte dans au moins quatre endroits avec une terrible répression. Voilà ce que je sais. Maintenant silence car elles vont débuter leurs rondes et ils semblerait qu’elles soient redoutables de cruauté en ce moment au regard des évènements. »

Le lendemain sur le tableau d’affichage on pouvait lire que le matricule 62018 était enfermé au frigo et qu’il allait être castré dans les 48h pour motif disciplinaire. Après plusieurs interrogatoires il aurait craqué et aurait même dénoncé le nouveau rééduqué fraichement arrivé avec lequel il avait parlé. Ce dernier fut également castré pour motif disciplinaire. Michel ne put s’empêcher de faire le lien. Les écoutes électroniques très perfectionnées fonctionnaient sans doute parfaitement et Michel remercia les cieux de lui avoir évité des paroles malheureuses car il n’y aurait pas échappé.

Porteur de ces précieuses informations la vie de rééduqué continuait tout de même à se dérouler selon le rythme habituel et sans changement puisque les rééducatrices et toute la structure ne laissaient rien transpirer de ces évènements.

Cheffe Clara avait décidé de programmer 62610 aux exercices collectifs de parachutisme. En effet pour elle un rééduqué devait avoir une poche de testicules bien étirée vers le bas ce qui n’est pas le cas de Michel. De plus, sa Cheffe d’unité lui avait signalé avec insistance qu’il était anormal de laisser 62610 comme ça, différent des autres détenus.

Dans moins de six mois il sera purgé et Clara souhaitait pour des motifs esthétiques que 62610 soit à l’image des autres détenus présents le jour de la vidange collective, laquelle rappelons le s’accompagne chaque année d’une journée exceptionnelle de fête pour l’encadrement réuni au grand complet pour assister à l’évènement. 

En effet comme déjà expliqué les rééduqués doivent s’installer trois par trois à tour de rôle sur une estrade comportant des coussins spéciaux en forme de selle recouvertes de plastique et comportant un plug électrique fièrement dressé au milieu sur lequel ils doivent s’installer très naturellement sous les yeux des femmes dominatrices. Ensuite une fois qu’ils sont prêts une rééducatrice actionne le moteur vibratoire des plugs via une télécommande. 

Face à chaque emplacement un récipient destiné à la récolte de sperme. Au top départ donné par la Cheffe d’Unité, les rééduqués libérés de leur système de contrainte doivent saisir leurs vagins artificiels et doivent se masturber en toute liberté et sans complexe face à l’assistance. Ils sont notés dans leur attitude. Le temps leur est largement laissé pour que leur pénis retrouve sa vigueur après des mois d’enfermement. 

Quand ils sont prêts les rééducatrices les encouragent admiratives tout de même devant de beaux pénis bien fermes.

L’objet étant d’avoir aussi des détenus décomplexés. Moqueries et rires pour une fois ponctuent la cérémonie. Après le passage à la purge de chaque équipe le sperme collectif et très abondant est rassemblé et est symboliquement mélangé à la nourriture le soir même. Un mois avant la vidange collective les détenus sont testés par la doctoresse avec plusieurs contrôle de santé.

« Dés demain 8h00 on débute ta formation parachutisme. On passera à l’habillement à 7h45 et direction le gymnase. »

« Oui Maîtresse Cheffe Clara «

Clara:  « Pour rattraper le temps perdu on fera chaque semaine 6 heures de formation au gymnase ou en salle de discipline. »

« Oui Maîtresse Cheffe Clara »

Clara : » Tu as intérêt à écouter, obéir et bien travailler. Tu risques de ressentir quelques douleurs au début mais rien de grave. Avant l’habillement tu t’épileras les boules devant moi et tu devras toujours être bien lisse quand tu iras en formation. »

» Oui Maîtresse Cheffe Clara »

Le lendemain aux vestiaires : 62610 doit s’équiper devant sa rééducatrice.

Clara : « Tu vas porter ce porte jarretelles rouge avec ces bas lycra gris  et tes baskets ce sera très élégant, cette tenue te va très bien, mais avant tu t’épiles ici. Et tu te dépêches ! C’est ta première séance, ensuite ce sera toujours comme ça sauf parfois  ou je t’imposerai en plus le port d’un plug. Et plus un poil sur tes testicules j’espère que c’est compris ! 

» Oui Maîtresse Cheffe Clara »

Michel sent que sa Cheffe attache une importance extrême à ce que ces séances se déroulent parfaitement bien. Intérieurement elle souhaite que Michel soit prêt pour le jour de la vidange collective. En effet Michel pense que Clara a reçu des consignes fermes de sa hiérarchie.

Clara : « Pour te rendre en salle tu marcheras au pas «

» Oui Maîtresse Cheffe Clara »

Une fois en salle : 

La séance a débuté et quatre Maîtresses font travailler des rééduqués. 

« Tu te places ici en hauteur sur ce tabouret pour que je t’équipe avec le matériel nécessaire. «

Durant ce temps Michel voit face à lui quatre rééduqués suivant un circuit peint au sol et marchant à différents rythmes comme des hamsters. Accrochée à la base de leurs testicules une sorte de petite ceinture en cuir avec attache à pression sur laquelle se trouve fixée une barre tombant à la verticale permettant d’y fixer des pastilles de plomb. Deux des quatre rééduqués sans doute très accoutumés semblent pouvoir supporter une lourde charge puisque les barres contiennent à première vue une dizaine de grosses capsules de plomb. Les quatre marchent en écartant les cuisses, leurs Maîtresses ne cessent de répéter : « On ne baisse pas la tête, on ne regarde pas sa queue, on marche regard droit en écartant bien les cuisses et on garde la cadence ! » L’un d’entre eux semble avoir du mal à avancer ce qui pousse sa Maîtresse à attraper sa cravache pour le frapper. « Plus vite , plus vite !! tu traines et tu écartes bien tes cuisses pour que je puisse voir tes boules en mouvement  !! » 

Une fois équipé avec 6 pastilles, Clara ordonne à Michel de se placer sur le bord de la piste.

CLara :  « Lorsque je t’en donnerai l’ordre tu entreras dans le circuit. Pour les 5 premiers tours tu marches et tu ne regardes jamais ton sexe, tu avances naturellement en restant à droite de la piste afin de laisser passer les autres rééduqués. J’observerai ta démarche et corrigerai ton attitude. Tu ne dois normalement pas avoir mal, le but étant que ta poche soit plus longue dans quelques mois. Quand je donnerai l’ordre tu marcheras au pas de gymnastique »

Déjà porteur d’une cage de chasteté courte, les rééduqués sont totalement appareillés. Les rééducatrices discutent entre elles au sujet des performances de leurs rééduqués respectifs. Michel juste à côté dans l’attente du signal de départ écoute la conversation et se dit que les hommes ici sont traités par les rééducatrices comme des animaux domestiques.

Maîtresse Véronique : « 69015 me parait plus musclé qu’avant au niveau des mollets et des fesses. Tu lui as donné le complément alimentaire que je t’avais conseillé ? 

Maitresse Sophie : « Oui et ça semble effectivement très bien lui réussir. Sa poche s’allonge bien je suis assez contente. En revanche il devient agressif du fait de la frustration sexuelle, heureusement que les vidanges approchent. En ce moment je lui impose le plug presque systématiquement il semble s’adapter car il est sensible au niveau de la prostate et il y trouve je pense son compte. Il est bien stimulé et simultanément  très frustré. Il est fétichiste et je lui accorde une fois pas mois de frotter sa cage sur mes pieds »

Maîtresse Véronique : « Le mien aussi est tellement frustré que la dernière fois alors que j’avais terminé mon service et que le mettais en cellule, j’étais en jupe, il commençait à vouloir me renifler comme un chien au moment ou il embrassait mes chaussures. J’ai eu à peine le temps de le repousser et de lui coller une bonne série. »

Puis c’est enfin le départ. Cheffe Clara tape dans les mains pour donner le signal et Michel s’élance sur la piste sous le regard amusé des autres dominantes présentes. Michel ressent un pénible tiraillement à chaque pas mais il sait qu’il doit serrer les dents pour ne pas mettre sa Cheffe en furie. 

A nouveau Clara tape dans les mains cela signifiant pour Michel de devoir augmenter la cadence. 

Maîtresse véronique : « Le mien a fait ses 3 kilomètres, on reprendra demain. » Et c’est un STOP !  sonore et directif accompagné d’un doigt pointé vers le sol et d’un visage très dur indiquant au rééduqué épuisé de venir aux pieds de sa Maîtresse  pour retirer son équipement. Une fois libéré de l’appareillage, Véronique prend en mains les testicules du rééduqué pour les soupeser et voir si la déformation augmente comme elle le souhaite. « On reprend demain et on va continuer régulièrement l’entrainement avec augmentation de la charge. Allez ! en position d’attente !! »

Les jours passent et aussi la date ou bon nombre de rééduqués à condition de respecter la durée annuelle d’abstinence, vont enfin pouvoir être purgés. Michel en sera sauf mesure disciplinaire de privation toujours possible au dernier moment. Michel a été très marqué par la condamnation par castration d’un voisin de cellule et il a compris progressivement qu’il devait filer droit. Cheffe Clara semble assez contente de l’obéissance de son rééduqué qui même lors d’une séance d’électro punition a eu un comportement très soumis. Cheffe Clara lors d’interrogatoires se déroulant chaque lundi a dans les premières semaines compris que Michel était un fétichiste des pieds refoulé. Aussi a t’elle intégré dans son programme de dressage des séances de soins des pieds, travail dans lequel Michel se distingue particulièrement. D’autres rééducatrices informées demandent régulièrement à Clara d’organiser des séances pour elles.  Michel connait maintenant très bien l’anatomie des pieds de plusieurs Cheffe dans le centre. Les séances se déroulent en salle de discipline, la femme assise  sur un haut fauteuil de coiffeur placé sur estrade et Michel à genoux avec ses instruments, les pieds de la femme au niveau de ses yeux avec interdiction de relever la tête. Bien entendu Cheffe Clara est dure et pas une semaine sans que Michel soit placé en  position corrective pour prendre une bonne série de gifles et parfois sans véritable motif. Michel est familiarisé avec les séances de suprématie de la femme, port de plugs divers et variés et aussi avec les mesures disciplinaires en place. Le jour de la fête de la vidange en mars les rééduqués sont placés à nouveau sous contrainte pour une année après éjaculation collective. 

Deux mois après cette date marquante, un mardi en pleine nuit, des cris accompagnés de bruits inhabituels de véhicules parviennent aux oreilles des détenus. Alarme générale avec gardiennes et surveillantes courant comme des folles dans les couloirs, certaines donnant des ordres, d’autres tenant leurs chiens aboyant et paraissant d’après le bruit se rassembler au niveau des accès du centre. Sirène sans interruption et explosions. C’est la panique, même chez les rééduqués enfermés qui s’interrogent. Des voix masculines se font entendre puis des bruits d’ouverture de portes. Soudainement un soldat en tenue camouflée et armé d’un fusil mitrailleur force un agent féminin à ouvrir l’ensemble des cellules. Saisissant par les cheveux  une gardienne qui hurle, il demande s’il existe d’autres cellules. Grosse rigolade chez les détenus assistant à la scène. Un détenu leur indique qu’au bout du couloir se trouve le frigo et qu’il y a fort à parier qu’un ou deux hommes s’y trouvent. Ce sera effectivement le cas. En sortent deux hommes maigres et affolés qui étaient enfermés dans des cages depuis trois jours.

Michel se tient calmement devant la porte de la cellule 29 en compagnie d’un autre détenu. Ils aperçoivent à droite à 50 m une colonne de gardiennes, rééducatrices et cadres tenues en respect par des militaires. Elles défilent mains sur la tête dans la lumière des projecteurs. Michel aperçoit Clara qui tourne la tête et voit Michel au loin. Michel interpelle un soldat, il lui apprend avec un fort accent étranger que le régime OFG est tombé il y a deux jours et que la presque totalité des centres de rééducation et pénitenciers ont été libérés. Il explique aussi aux deux hommes que beaucoup d’entreprises ont été vidées de leur personnel féminin et que chaque jour la situation devient dramatique pour les femmes. Plusieurs cheffes d’associations ont été sauvagement pendues les nuits précédentes, une autre a été écrasée volontairement par une voiture, les vengeances sont innombrables dans tout le pays. Des femmes tenant des postes importants au sein de la dictature OFG ont même été abattues et jetées encore à moitié vivantes  dans des fosses improvisées après avoir été violées comme toujours lors des grandes révolutions. Les esclaves mâles exploités dans les foyers de cadres féminines sont pour la plupart maintenant libres. 

Particulièrement sympathique, le soldat étranger propose à Michel de rejoindre l’autocar qui vient d’arriver et qui rejoint la capitale. 

Michel réussit à retrouver tant bien que mal son ancien lieu de vie au milieu des explosions et arrestations. La porte de l’appartement qu’il occupait avec cette charmante Dominique a été fracturée. Le logement est vide en dehors de quelques meubles . Beaucoup de détériorations sans doute expliquées par une forte résistance opérée par des femmes armées. Michel épuisé s’endort à même le sol. Il espère retrouver ses économies dissimulées depuis des années dans un sac sous plusieurs couches de plâtre et de ciment dans le mur d’une chambre. Il casse une partie de cloison et constate que rien n’a bougé, ni ses billets, ni des devises et même ses pièces d’or, le voilà sauvé au plan matériel. Il descend les marches de l’immeuble en courant et se précipite habillé de vieux vêtements de récupération dans la brasserie désertée et faisant l’angle avec le boulevard. Un ancien esclave affecté aux cuisines lui prépare un bon café et l’embrasse.

Les mois passent et progressivement Michel réussit à restaurer un minimum de choses de la vie courante afin de reprendre une vie normale. La société est en pleine mutation économique. De très nombreux postes se libèrent dans beaucoup de sociétés et peu à peu internet refonctionne correctement. Les femmes qui n’ont pas été condamnées ou assassinées ne sortent plus sous peine  d’être attaquées dans la rue et souvent assassinées, en conséquence elles s’organisent avec difficultés pour survivre et si des volontaires doivent sortir, elles longent les murs. Chaque nuit des vengeances atroces se produisent en particulier à l’initiative de personnes qui avaient comme Michel été enfermées dans des centres de rééducation. Chaque matin un véhicule spécialisé fait la tournée pour ramasser les cadavres de femmes dans les rues.

Un jeudi matin, alors qu’il revient d’un entretien d’embauche pour un poste d’encadrement commercial une femme l’attend cachée derrière la porte cochère de l’immeuble. Michel reconnait Clara et spontanément ils s’embrassent. Clara possédait l’adresse de Michel dissimulée dans son portefeuille. 

Dans les jours qui suivent, Michel propose à Clara de l’héberger afin qu’elle soit en sécurité le temps que les choses se clarifient. En parallèle il apprend par un voisin qui lui vivait en esclavage sous la coupe d’une terrible Cheffe de foyer, que sa femme Dominique qui était connue dans différentes associations a été embarquée par des militaires d’une section commando dans les premiers jours de la révolte et qu’elle a été exécutée par pendaison sur la place Concordia au milieu des festivités.

A cette nouvelle, Michel ne versa pas une seule larme. 

Michel et Clara reconstituèrent peu à peu une vie agréable et convenable, apprenant à mieux s’apprécier dans un contexte différent. Ils eurent même un enfant. Michel accoutumé avec la vie en gynarchie proposa à Clara de rester sa Maîtresse et de continuer à le diriger. Ils furent très heureux sur le plan de l’affectif. 

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