Prise de pouvoir – Gynarchie – Partie 3

Le transfert et l’arrivée

Entouré, en ce magnifique jour de printemps, de deux miliciennes, Michel est embarqué sans ménagements dans un véhicule spécial vers une destination inconnue.

Après une heure de route et dans la plus totale désorientation puisque la cabine du véhicule dans lequel il se trouve ne possède pas de vitres, Michel arrive dans ce fameux centre situé en pleine campagne et entouré de hautes clôtures électriques et tours d’observation.

Circulent en permanence dans le no mens land des gardiennes tenant de gros chiens bruns et noirs en laisse. Après identification extérieure par codes à distance, une lourde porte électrique s’ouvre et Michel est projeté dans un sas avec son sac en mains.
Un énorme projecteur et une caméra intérieure sont les seules décorations sur des murs blancs. Subitement une voix glaciale et métallique retentit lui ordonnant de déposer immédiatement son sac dans le grand bac situé à gauche puis une seconde porte s’ouvre donnant accès à un second sas.
Michel reçoit alors l’ordre de s’avancer. Une fois la lourde porte blindée électrique fermée, la même voix retentit : « déshabillez vous entièrement et jetez vos vêtements dans le sac accroché au mur, placez vous pieds joints au milieu du cercle peint au centre de la pièce où vous vous trouvez et mettez vos mains sur la tête ».

Depuis 15 minutes Michel le coeur battant attend de voir apparaitre un humain afin à nouveau d’expliquer que c’est une erreur, et qu’il n’a rien fait de mal pour se retrouver là. La grande porte électrique située face à lui s’ouvre enfin. Une femme très belle aux cheveux bruns tirés en arrière habillée d’un survêtement et chaussée de hautes baskets à semelles épaisses portant une longue cravache à la ceinture s’avance dans sa direction :

« Je suis Maîtresse Clara ta rééducatrice. Tu vas passer trois ans sous mes ordres et mon autorité et j’ai pour mission de te dresser et faire de toi un véritable esclave lobotomisé. Ici la discipline c’est moi, tout passe maintenant par moi, ta Cheffe. Tu n’es plus rien ici, moins qu’un déchet. Tu vas rester ici debout 30 minutes dans la même position ensuite je vais te préparer pour ton intégration au centre. Tu n’es pas seul ici, il y a actuellement une centaine de déchets comme toi en rééducation vivant au centre. Si j’ai été choisie pour ton dressage et ta rééducation c’est à la vue de ton dossier qui n’est pas brillant mais aussi car je suis l’agent la plus performante et la plus gradée ici. Lorsque tu t’adresseras à moi tu dois toujours m’appeler Maîtresse Cheffe Clara. Tu seras immatriculé, tondu coupe réglementaire, lavé extérieurement, tatoué et nettoyé intérieurement dans la journée. A plus tard et tu ne bouges pas, il y a des caméras partout ici. Bienvenue au centre de rééducation ! »

Pendant cette attente , des bruits étouffés et lointains parviennent aux oreilles de Michel. En particulier une voix de femme à première vue excitée, très rauque et paraissant hurler comme une sauvage des ordres et des menaces répétant à plusieurs reprises :

« Cage de discipline POUR 72 heures !!et au frigo !! »

Mais aussitôt après ce sont de terribles cris masculins de détresse implorant pitié et suppliant pour ne pas être enfermé au frigo.

« Non Cheffe pas ça !! Pas en cage au frigo, par pitié Cheffe !! Pardon Cheffe !! Je vous obéirai Cheffe !! Pardon Cheffe !! »

Puis subitement, après une dizaine de minutes on entend une porte claquer brutalement avant le retour d’un silence lourd et angoissant ponctué juste après de plusieurs rires et commentaires féminins.

Une dizaine de minutes s’écoulent et à nouveau un claquement de porte puis pour la seconde fois des rires de femmes. Cette fois les rires semblent se rapprocher et Michel peut entendre la conversation entre deux femmes : « Je l’ai collé au frigo en cage de discipline basse pour 72h en immobilisation punitive totale avec cagoule d’isolement, obscurité, carcan et bac sanitaire. Cela va lui faire du bien. Il est là depuis trois semaines et refuse de marcher à genoux. Il va plier tu peux me croire ! Je vais prévenir la collègue pour qu’on lui apporte sa nourriture et de l’eau »

INTEGRATION

Les paroles qu’entend Michel sont effrayantes mais après une attente de près d’une heure, Cheffe Clara réapparait calmement dans la pièce avec un sourire vicieux tapotant avec plaisir sa cravache sur le creux de sa main gauche.

« Je viens de consulter le document que nous a transmis la milice avec ma supérieure hiérarchique. Non seulement tu mérites bien cette mesure de rééducation mais il apparait clairement que tu as eu un comportement ignoble avec ta Cheffe de foyer sans parler de tes propos devant les agents de l’OFG. Tu es une forte tête mais nous allons t’assouplir. De ce fait nous avons décidé de te placer immédiatement en régime dur de discipline renforcée pour les six premiers mois afin de bien te casser et de te faire ramper. Les vêtements et effets que tu avais apporté dans ton sac sont déjà dans l’incinérateur. Ici tu vas voir tu n’auras besoin de rien, nous fournissons tout. Tu auras des tenues spécialement adaptées pour ta rééducation et rien d’autre. Avec moi pas de fantaisie, du travail, de la sueur et de l’obéissance. Ma responsable m’a donné à ton sujet des consignes de très grande fermeté. On va donc débuter ton grand serrage de vis aujourd’hui même pour que je commence ton formatage. Tu vas voir qu’ici on marche droit et qu’on vénère les femmes comme des déesses.
Tu gardes les mains sur la tête, tu marches devant ta Cheffe, j’indique le chemin. Allez en marche ! Tu tournes première à droite. STOP !!! Tu entres. Tu te places en très grand écart au niveau des jambes, tes pieds bien à plat doivent être posés sur les marquages rouges représentant des pieds, et toujours mains sur la tête. J’ai dit les pieds sur les marquages il me semble !! Tu seras sanctionné ».

Cheffe Clara tourne alors à deux reprises autour de Michel pour l’examiner, prend ses testicules dans sa main droite et les tire sans aucune précautions vers le bas et vers l’arrière pour faire un test puis saisit son pénis qu’elle décalotte.

Michel : « vous me faites très mal !! »

Cheffe Clara : « C’est la dernière fois que je t’entends te plaindre car maintenant les sanctions vont commencer à tomber. A partir de ce soir tu es en dressage. Je vais commencer par t’apprendre à la boucler face à la douleur et face aux désagréments de ta vie de déchet rééduqué. Tu gagnes une seconde sanction ».

Cheffe Carla branche alors une grosse tondeuse qu’elle met en action le tout s’accompagnant d’un bruit infernal.

Cheffe Clara : « A genoux ! mains au sol à plat ! ta tête droite. On va commencer par la coupe intégration. Tu y passeras chaque quinzaine, c’est le régime ici. Je déteste les repousses. J’aime les têtes bien lisses sans aucun cheveux ni sourcils ».

Michel est médusé, totalement anesthésié.

Cinq minutes s’écoulent, il n’a déjà presque plus rien sur la tête. Il aperçoit au sol de gros blocs de cheveux, comme si des morceaux entiers de son existence passée tombaient à la renverse. Cheffe Clara semble prendre un plaisir certain à bien appuyer la tondeuse pour obtenir un crane lisse. Sa Cheffe lui indique que pour motif de signalement chez les nouveaux arrivants placés en discipline renforcée on préserve toujours une petite bande de cheveux un peu moins rasés en partie centrale du crane.

Cheffe Clara : « Ainsi tout le monde et principalement ta Cheffe de centre et mes collègues comprennent que tu es nouveau et sous quel régime de discipline tu fonctionnes ! Tu es très élégant comme ça….Tu verras ce soir tu seras prêt pout une nouvelle vie qui commence et pour trois ans passés sous mon autorité.
Maintenant debout !! tu écartes les jambes et tu reprends la position initiale. Tu devras régulièrement t’épiler au niveau pénis, testicules, et jambes. Les rééduqués s’épilent le jour des douches deux fois par semaine et attention tu devras veiller à être impeccable sous peine de sanction. Mais aujourd’hui je vais te débarrasser seulement de ton duvet. J’ai dit jambes écartées tu sais ce que cela veut dire ?? Sanction!! Ensuite direction la douche pour un bon décrassage puis ton tatouage. Privation de nourriture à midi et après ma pause repas tu passes au lavement. Nous serons deux avec ma jeune stagiaire qui va assister et participer. Tu resteras nu en permanence et tu seras placé sous contrainte totale avec cage de chasteté courte inviolable pour une première période de 6 mois. Ensuite à la gamelle ! »

Michel est sur son nuage, obéissant aveuglément face à l’autorité et à l’assurance de sa Cheffe. Michel est comme paralysé par ce qu’il voit et entend. Tout semble ici particulièrement organisé pour détruire toute les identités.

Cheffe Clara : « Tu marches devant moi. A gauche ! A droite ! STOPPPP !! Dans peu de temps tu seras formé pour marcher au pas dans tes déplacements avec moi. J’y tiens beaucoup. Mes rééduqués apprennent à marcher au pas de gymnastique pour être dans la symbolique. »

Cheffe Clara se déchausse et met les bottes blanches et le tablier imperméable placé en permanence aux douches.

– Tu avances et tu te places le nez collé au mur cuisses écartées. On y va !!

20 secondes plus tard un puissant jet d’eau glacé vient heurter avec violence le dos de Michel qui tente alors de se protéger ce qui semble bien amuser Cheffe Clara. Cette dernière insiste d’abord sur le cou, les épaules, jambes et pieds.

– Face à moi maintenant !!! Face à moi !!

Cette fois le jet vient s’écraser sur le ventre du prévenu puis est dirigé subitement en plein sur son visage. Cheffe Clara jette au sol un flacon plastique contenant du produit douche.

– Je te laisse une minute pour te savonner !!
Visage face au mur, cuisses grand écart. Tu m’écartes bien tes fesses avec les mains pour me présenter ton anus !! Tu verras tu vas t’habituer !! Protèges tes boules !!!

Michel s’exécute, puis, à nouveau le jet glacé vient cingler les fesses de Michel. La Cheffe semble adorer et rigole en voyant son détenu se protégeant les testicules puis au bout de quelques longues minutes elle lui balance une serviette minuscule sale et humide pour s’essuyer.

– Tu as 30 secondes pour te sécher !!!

Michel à peine essuyé est alors brutalement accompagné par sa Cheffe jusque dans une pièce équipée pour réaliser des tatouages. Michel est en attente mains sur la tête. Cheffe Clara téléphone à sa Directrice pour connaitre le numéro de matricule attribué à Michel et lui demande de faire descendre une opératrice pour un tatouage. Ce sera Numéro 62610.

Cheffe Clara : « A compter de ce jour tu dois connaitre parfaitement ton numéro de matricule. Tu es 62610. Une omission ou un oubli c’est une sanction. Ici ce sera ta seule identité. Ici ton nom n’existe plus. Tu n’es qu’un déchet de la société et nous allons te recycler comme tel.
Installes toi sur le fauteuil et places tes pieds aux étriers. Autre détail demain examen médical d’intégration et ce soir alimentation et première nuit en cellule.
Tu vas être tatoué et je reste là durant l’opération. Ici les rééduqués sont tous tatoués de la même manière. Numéro de matricule dans le cou et bien visible en gros caractères, sous les voutes plantaires et au dessus du pénis. »

Les travaux de tatouage sont terminés. Pour Michel en l’espace de 3 heures il aura totalement changé d’univers. Après avoir connu la dégradation sociale, les affronts, le mépris, les vexations le voici maintenant ravalé au niveau le plus bas de la société. Michel n’en est qu’au début. Cheffe Clara semble satisfaite des tatouages.

Michel est maintenant porteur d’un collier canin sur lequel est rivetée une plaque métallique qui indique son numéro de matricule avec juste en dessous la mention gravée d’appartenance : A CLARA.

Il est accompagné jusqu’à un restaurant d’entreprise paraissant réservé au personnel féminin. On lui a déjà dit qu’il serait privé de repas et pourtant il a très faim.

L’odeur de bonne cuisine raffinée qui règne au réfectoire lui fait dire que finalement lui aussi mangera bien ici, ce qui déjà est une chose importante dans une vie aussi triste. Clara ordonne à Michel de se placer à genoux afin qu’elle puisse l’attacher solidement à un mûr équipé d’anneaux pendant qu’elle va déjeuner et il reçoit l’ordre de ne pas bouger.

Michel pense subitement qu’il n’a pas encore rencontré dans les couloirs d’hommes détenus ici comme lui. Michel pense qu’il traverse un cauchemar. A l’instant même ou cette pensée lui traverse l’esprit il aperçoit au bout du couloir prêt d’un local paraissant abriter des vêtements, une femme de grande taille tenant en laisse ce qui de loin lui parait être un homme entièrement nu porteurs de harnais en cuir et d’une cagoule également en cuir. A distance la confusion avec un chien pourrait être totale.
L’homme en question marche docilement derrière elle à quatre pattes et lorsque la femme s’arrête subitement elle lui ordonne à voix haute de se coucher en lui montrant sa cravache. L’homme se place immédiatement sur les genoux, ses mains au sol en attendant les ordres comme le ferait un chien bien dressé avec sa Maîtresse.

A SUIVRE

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