« Souple » c’est son sobriquet, est un homme de 50 ans, faible de caractère, petit fonctionnaire en activité et vivant sous le contrôle d’une femme qu’il a connu il y a 10 ans et qui progressivement est devenue sa Maîtresse.
Françoise, même âge, femme entreprenante se consacrant à des activités artistiques. Passionnée par la domination, beaucoup d’amies dans le milieu auprès desquelles elle a obtenu nombre de conseils, a trouvé en « Souple » l’homme idéal qu’elle manipule comme elle le souhaite. « Souple » est totalement soumis à sa Maîtresse et n’a d’autres choix qu’obéir. Elle détient l’autorité totale car la maison dans laquelle ils vivent en banlieue lyonnaise est sa propriété personnelle et en dehors de son faible salaire, Souple ne possède rien. Ses quelques économies sont surtout constituées à la base de privations imposées. Françoise en use et aime par-dessus tout le rappeler à son soumis. Le « couple » sous la pression de Françoise a tenu à concrétiser un mariage gynarchique l’an dernier.
Lyon, Samedi 15h00, Souple ne travaille pas : «Tu viendras te présenter entièrement nu à 18h00 précises en salle de rééducation face au fauteuil car j’ai une annonce importante à te faire».
Samedi 18h00 : «Je constate qu’il y a du relâchement depuis deux semaines et tu imagines bien que je vais reprendre les choses en main. Tout d’abord tu te places en position accroupi sur ton estrade de présentation, mains sur la tête, pieds à plat, cuisses écartées. Quand je dirai station orteils tu changeras de position, tu as maintenant l’habitude, je ne veux aucune hésitation quand j’ordonne quelque chose».
La petite estrade est un délicieux rituel mis en place par Françoise. C’est un cube de bois de 70 centimètres de côté fabriqué par Souple sur ordre de sa Maîtresse. L’estrade permet de mettre en valeur le soumis, méthode inspirée des marchés d’esclaves.
«- J’ai constaté à deux reprises que tu n’écoutes pas correctement mes ordres, tu vas donc payer l’addition, et très cher. Tu sais très bien que ta Maîtresse n’a pas pour habitude de laisser s’installer le désordre chez elle, je vais donc redresser la barre car tu en as vraiment grand besoin et je pense que tu en as conscience.
Je pense que non seulement tu es conscient de la situation mais aussi que tu adhères au fait qu’un bon serrage de vis est nécessaire.
Qu’en penses- tu ?
– J’ignore ce que j’ai fait de mal Maîtresse. Je ne mérite pas des mesures disciplinaires aussi fortes. J’obéis et je travaille bien Maîtresse. Je ne réclame rien, je suis votre esclave Maîtresse.
– Bien contente d’entendre que tu es mon esclave. Tu ignores ce que tu as fait de mal et tu travailles bien ?? Tu oses !! C’est très étonnant !! Tu continues à te moquer de moi ? Tu as été puni par fessées à deux reprises lundi et mardi dernier pour des fautes impardonnables et tu as reçu cinq avertissements écrits sur ton cahier de discipline en une semaine. Penses-tu que cela est chose normale pour un soumis confirmé comme toi qui a été dressé depuis longtemps et qui d’ordinaire fonctionne bien.
– Je ne sais pas Maîtresse !
– Moi je sais ! Je sais très bien ! Te punir est bien normal et nécessaire mais voir se multiplier plus longtemps les fautes ne correspond pas à mes attentes et à mon projet pour toi. Je ne vais tout de même pas te punir dix fois par soirée. Je ne t’ai pas demandé si tu avais fait quelque chose de mal car cela c’est uniquement à Maîtresse d’en juger, j’ai demandé si tu étais d’accord pour un bon serrage de vis permettant de bien te recadrer et te replacer dans la bonne direction.
Comprend- tu cela dans ta petite cervelle vide de minable abruti ?
Je vais t’apprendre à mieux répondre à mes questions avec clarté, tu vas voir.
Lorsque tu rentres du travail tu sais très bien qu’il ne faut pas trainer et te mettre aussitôt en tenue de service et aux corvées. Je t’ai observé, tu deviens trop lent alors qu’immédiatement tu dois consulter les ordres que j’affiche dans l’entrée et te mettre au boulot sans même ouvrir la bouche, encore moins poser de questions.
Station orteils !!
– Oui Maîtresse !
– Je ne vais donc pas te punir mais tout simplement te faire passer en régime disciplinaire niveau 3 pour une période indéterminée et que je jugerai utile. Ta vie ici va être modifiée et ce sera dur autant te prévenir, fatigué ou pas. Sortant de cette période tu auras retrouvé j’en suis certaine le sens de l’obéissance et de l’écoute, c’est mon objectif. Tu le sais, tu as été bien façonné pendant plusieurs années et tu es un soumis souple mais il y a des moments où il faut faire des piqures de rappel et l’heure est venue de tout reprendre à la base. Le nouveau régime disciplinaire que je vais mettre en place va t’aider à mieux comprendre les réalités de ta condition de soumis. Il débutera lundi soir et tu auras connaissance de son contenu précis demain soir, dimanche. Tes jours de repos vont être très occupés ainsi que chacune de tes soirées.
Jeudi pour commencer, un livreur m’apportera ici une cage d’enfermement pour gros chien que je vais utiliser pour commencer à te remettre dans le droit chemin. Tu auras en charge jeudi soir après ton travail de la monter et de l’installer ici dans cette pièce.
Lorsque tu seras puni tu n’auras plus accès à ton local de vie. Si une punition est décidée tu iras en cage pour la nuit et parfois deux ou trois de suite selon les cas, avec menottes, bâillon et plug de discipline.
As-tu quelque chose à me demander ?? Je t’autorise.
– Je n’ai pas mérité cela Maîtresse, je suis fatigué Maîtresse.
– Station à plat !!
C’est tout ce que tu as à me dire ? On croit rêver, la fatigue s’accompagne donc d’insolence envers ta Maîtresse, je vois qu’effectivement tu as grand besoin d’une bonne reprise en main. J’aurai imaginé des remerciements et de la platitude pour l’énergie que je consacre à redresser la plante, je vois qu’il n’en est rien, je vais donc pratiquer sans prendre aucune précaution, tu vas t’en souvenir longtemps et je vais faire durer le plaisir pour te réapprendre à mieux courber l’échine.
Tu connaitras l’ensemble du programme des festivités très vite ! Tu sais très bien que si je le décide tu termines dans la rue comme un SDF. Ce n’est pas avec ton salaire de misère que tu vas louer un appartement. Tu n’as pas le choix. Debout et au travail immédiatement. Tu gardes ton collier et tes baskets et tu vas immédiatement chercher ta tunique latex et ton corset punitif que tu porteras toute la journée. Il fait déjà très chaud, ils annoncent de fortes températures, ça te fera du bien !! Pas de pause repas aujourd’hui, aux corvées, au boulot et c’est tout !
Pour que tout soit clair, convocation ici à 18h00 dimanche même position pour lecture du programme. Allez ! Au travail !! Tu descends de l’estrade, tu la ranges et tu t’actives !! Tes corvées sont affichées et tu as du boulot !! Je vais te faire danser, tu vas voir !!! Je ne veux pas entendre une mouche voler !!! Tu te places en position pour le serrage de ton corset.
– Oui Maîtresse !»